Le loup est-il revenu naturellement en France ou a-t-il été aidé ? Ceux qui osent mettre en doute le retour naturel sont immédiatement voués aux gémonies et désignés comme ennemis de la nature et de la biodiversité. Ces réactions excessives visant à faire taire et à discréditer ceux qui doutent laissent à penser que le discours officiel n’est pas sans incohérence et que, faute d’arguments sérieux, le seul recours des partisans du retour naturel est de présenter leurs opposants comme des farfelus, voire des complotistes de bas étage.

Le loup déchaîne les passions et son retour est salué (encouragé ?) par des personnes et des associations aux buts réels parfois inavoués.


Nous n’évoquerons pas ici les nombreuses dames désoeuvrées qui, depuis leurs appartements citadins, fantasment sur le loup dont elles ne connaissent rien si ce n’est quelques slogans découverts sur Facebook. Ces personnes ne sont que les victimes d’une propagande bien orchestrée. Intéressons-nous aux meneurs. Qu’y a-t-il de commun entre Férus et le Klan du loup, entre CAP loup et L214 ? Pas grand chose apparemment puisqu’ils semblent aux antipodes politiquement parlant. D’un côté, une extrême gauche antispéciste qui a fait des animaux ses nouveaux prolétaires à défendre et l’autre, le Klan du loup aux tendances néo-nazies à peine dissimulées. Seul point commun, tous ont en horreur, l’élevage agricole et la chasse. Pour eux, le loup, en plus d’être un symbole, est le parfait auxiliaire qui leur permettra de faire disparaître ces deux activités en rendant impossible l’élevage de plein air et en espérant faire petit à petit disparaître le gibier sauvage.

Les partisans du loup vont jusqu’à menacer les députés et les éleveurs. L’ancien président de la FNE, Lionel Brard, s’est permis de mettre en garde une commission de l’Assemblée nationale qui se penchait sur le loup avec des propos menaçants et inadmissibles : « Si on veut que demain les boîtes vertes de l’OMC, qui seront les seuls justificatifs des aides agricoles, soient accordées aux filières françaises, il ne faut pas que celles-ci s’engagent dans un processus d’éradication car elles nous trouveront sur leur chemin au niveau international.« 

En tout état de cause, ces intérêts cachés et cette virulence doivent nous inciter à ne pas prendre pour argent comptant le discours officiel et dominant à propos de la manière dont le loup est revenu en France.

Un retour naturel en provenance d’Italie ?

La version officielle est la suivante : le loup est revenu naturellement en France en provenance d’Italie. Les premiers spécimens sont observés le 5 novembre 1992, dans le vallon de Mollières, en zone centrale du Mercantour. Depuis leur population a augmenté et ils se sont dispersés pour être maintenant présents dans environ 60 départements et compter officiellement 1100 individus. Ce chiffre est d’ailleurs contesté, beaucoup pensent qu’il est volontairement sous-estimé par l’OFB puisque les tirs de régulation autorisés sont un ratio (20%) du nombre global de loups présents en France. Moins il y a de loups, moins il y a de tirs…

Alors, si ce retour de 1992 est naturel, comment expliquer l’affaire du « loup de Fontan » abattu en 1987 dans le Mercantour ? Celui-ci portait les traces d’un collier, preuve qu’il était issu d’un élevage ou d’un parc.

Comment expliquer que des attaques sur des troupeaux aient eu lieu dès 1991 dans le Var, aux alentours du camp militaire de Canjuers qui n’est pas vraiment situé sur la frontière italienne ? Ces attaques sont documentées dans la presse locale. « Alors qu’officiellement les loups sont revenus dans le Mercantour, tout semble montrer qu’il y en avait dès 1991 dans le camp militaire de Canjuers. A cette époque, plusieurs troupeaux subissent des attaques d’un nouveau genre. » L’ONCFS a fini par admettre que ces attaques étaient dues à des loups qui étaient donc présents dans le Var avant leur retour officiel dans le Mercantour daté de 1992. D’où venaient ces loups ?

Comment expliquer que, dès 1994, un loup ait été abattu près de Vittel qui est quand même très loin du Mercantour et de la frontière italienne ? A l’époque, la presse parle de réintroduction clandestine1.

Il est très difficile d’expliquer le « trou » entre Gênes et le Mercantour

Comment expliquer que les loups italiens n’aient jamais été repérés à l’ouest de Gênes alors qu’ils auraient dû franchir cette zone pour arriver en France ? Cette incohérence est d’ailleurs relevée par certains scientifiques2 : « L’absence d’information de présence de loups à l’ouest de Gênes sur les cartographies des publications scientifiques, avant les déclarations officialisant leur présence en France, restent donc à expliquer — les détracteurs français des loups ne manquent pas de le souligner, à juste titre. »

Le professeur Silvio Spano de l’institut de zoologie de l’université de Gênes le constate lui aussi et le dit dans une lettre du 21 octobre 1996 adressée à la chambre d’agriculture des Alpes-Maritimes : « En se basant sur les données scientifiques, il est très difficile d’expliquer le « trou » entre Gênes et le Mercantour, c’est-à-dire l’absence de loups dans une longue bande de territoire située entre l’arrière-pays de Gênes et le Mercantour, suffisamment adaptée aux loups et riche de gros gibier pour sa nourriture. Les notices de présence ne sont pas suffisantes pour avoir la certitude du passage du loup dans cette zone.« 

Comment expliquer que les zones de chasse et d’élevage situées en Italie, de l’autre côté du Mercantour n’aient commencé à subir les attaques de loups qu’après que celui-ci fut découvert en France ? D’ailleurs, les éleveurs italiens de cette zone disent que les loups dont ils subissent les attaques viennent de France.

L’argument en faveur du retour naturel est plutôt léger, jugez-en plutôt : « Mais la certitude qu’ils soient d’Italie ne dit rien sur la façon dont ils sont venus. Cela me paraît beaucoup plus simple et plus probable de considérer qu’ils sont venus naturellement. » (Pierre Pfeffer, biologiste, membre du comité scientifique du parc du Mercantour.)

On peut aussi se demander pourquoi les loups espagnols n’ont jamais franchi les Pyrénées alors que les loups italiens ont parcouru une distance encore plus importante pour arriver en France. Le loup espagnol serait une sous-espèce moins voyageuse peut-être…

On peut aussi se demander si les déclarations de certains responsables politiques sont des erreurs de langage ou des lapsus révélateurs.

Ségolène Royal alors Ministre de l’Environnement déclarait en 2014 « n’avoir pas prévu que les loups ne soient réintroduits aussi largement. »

Emmanuel Macron lors d’un déplacement en Aveyron en juillet 2025 parle d’un « truc que l’on a réintroduit«  à propos du loup.

Les lâchers clandestins

Si le retour naturel est difficilement explicable et expliqué, les lâchers clandestins, eux, sont avérés. Certains ont d’ailleurs fait grand bruit (dont celui des Landes dans les années 70). Il y a en France de nombreuses personnes et associations qui militent pour la réintroduction d’espèces animales de toutes sortes. Certains veulent même essayer de reconstituer des « forêts gauloises » ! Parmi eux il y en a qui ont volontairement lâché des loups dans la nature bien que cela soit interdit. La loi prévoit d’ailleurs que ces animaux doivent être immédiatement capturés. Un amendement présenté par le député Augustin Bonrepaux (Ariège) et voté à l’assemblée nationale le 29 mars 2000, prévoit de « capturer tout prédateur dont la réintroduction en France n’aurait pas respecté certaines règles. »

Lâchers par des particuliers

Un certain François de Beaufort a écrit en 1990 un long article3 à ce sujet dans la Revue d’écologie. Il cite quelques exemples de lâchers ou d’évasion de zoos : Landes, Aisne et Mercantour. Il est à noter que François de Baufort est un fervent partisan de cette réintroduction : « A l’échelle européenne, la question qui se pose ne se réduit donc pas à la conservation du loup là où il a subsisté, mais s’étend à la nécessité de projets même très partiels — pour sa restauration dans les pays d’où il a disparu. »

Le fameux Gérard Ménatory, grand ami des loups, écrivait en 1993 dans son livre – La vie des loups « Alors, faudra-t-il réintroduire les loups subrepticement ? »

Une commission d’enquête de l’Assemblée nationale4 s’est intéressée à cette question en 2002 et a auditionné de nombreuses personnes dont Martine Bigan, chef du bureau faune et flore sauvages du ministère de l’écologie et du développement durable sur les conditions du retour du loup en France. « Pour répondre à M. Mariton, j’ai dit, en effet, qu’il y avait eu des apparitions de loups – je ne sais quel autre terme utiliser après sa disparition effective. Ni le ministère de l’environnement, ni personne n’a pu expliquer ces réapparitions. On ne sait s’il s’agissait de loups échappés d’élevage ou lâchés volontairement.« 

Elle ajoute un peu plus loin « Bien après sa disparition, des loups ont été vus, dont on ignorait l’origine et dont on peut supposer qu’il ne s’agissait pas de loups qui avaient échappé à la destruction systématique.« 

A propos d’un loup tué à Aspres-les-Corps (Hautes-Alpes) en 1992, Gilbert Simon, alors directeur de la direction de la nature et des paysages (DNP) déclare à Libération5 : « Le plus probable serait donc un loup parti d’un cirque ou de l’élevage d’un particulier. Il existe aujourd’hui une catégorie de nostalgiques qui font de la provocation et lâchent clandestinement des animaux sauvages. »

Le rapport de l’Assemblée nationale sur le retour du loup en France en fait mention : « une enquête réalisée en 1990 par la direction de la nature et des paysages recense 42 opérations d’introductions, réintroductions et renforcement de populations en France entre 1950 et 1989, concernant diverses espèces, dont des lâchers clandestins de loups.« 

France Info dans un article de 20166 s’est aussi penché sur le sujet : « Des lâchers clandestins ont cependant eu lieu. Un loup italien abattu à Fontan (Alpes-Maritimes) en 1987 portait les traces d’un collier. Un écrivain, Jacques Delperrié de Bayac, a par ailleurs confessé à Pierre Pfeffer (directeur scientifique du parc) avoir lâché un couple de loups en 1993 dans le massif du Mercantour. »

Certains passionnés du loup reconnaissent d’ailleurs avoir eu connaissance de ces lâchers clandestins : « Ça et là en Europe, des loups captifs auraient déjà été discrètement relâchés, dans quelques sites tenus secrets… Ces tentatives marginales suffiront-elles à rendre à Canis Lupus la place qui était la sienne ?« 7

Des associations à la manoeuvre

Il n’y a pas que quelques illuminés en mal de sauvage qui sont favorables à la réintroduction, il y aussi des associations qui militent et oeuvrent en ce sens. Dès les années 60, un groupe qui s’appelait « La Main Verte » avait pour but de restaurer la faune française du temps des gaulois ! Ils avaient établi une liste d’animaux à réintroduire et avaient commencé par le loup. C’est ce groupe qui serait à l’origine des lâchers dans les Landes avec des loups venant du parc du Gévaudan de Gérard Ménatory8.

La fondation Brigitte Bardot (FBB) affiche clairement sa volonté de réintroduction : « Elle travaille également à la réintroduction de plusieurs espèces animales qui avaient complètement disparu au Sénégal et à la réintroduction de loups dans les Alpes. » (extrait de la fiche Wikipédia consacré à la FBB.)

L’action de la FBB en faveur des loups en France est assez obscure et mériterait à elle seule une enquête poussée. En effet, en plus des déclarations d’intention officielles comme celle ci-dessus, on peut s’interroger sur le don, en 1991, de 80 loups mongols au parc du Gévaudan.

Selon la FBB ces loups mongols auraient été saisi en Hongrie car ils alimentaient un trafic de fourrure, ce qui est difficilement crédible. Des trafiquants vont éventuellement faire de la contrebande de peaux mais pas d’animaux vivants. Or, un document CITES de 1991 fait mention de l’importation tout à fait officielle en Hongrie de 71 loups mongols. On peut se demander si cette importation officielle ne concerne pas les fameux loups « sauvés d’un trafic ». Il n’y aurait donc pas trafic mais volonté d’importer des loups mongols via la Hongrie pour alimenter un parc.

Autre question, le parc fait mention de 100 loups sauvés d’un trafic et annonce en avoir recueilli 80. Où sont passés les 20 autres ?

On peut aussi noter que l’arrivée des loups mongols date de 1991, date à laquelle des attaques sur des troupeaux ont eu lieu dans le Var à proximité du camps militaire de Canjuers.

Des parcs à loups peu contrôlés et pas toujours étanches

Le loup étant une espèce protégée, sa détention est réglementée9 mais seulement depuis l’année 2000. Depuis cette date, seuls des établissements d’élevage ou de présentation au public peuvent détenir des loups en captivité. Les animaux doivent être identifiés par tatouage ou transpondeur à radiofréquences. Cela semble rassurant mais en réalité, il semble que ces gestionnaires de ces parcs ne soient pas aussi rigoureux qu’ils le devraient. D’autant plus que les contrôles par transpondeurs sont difficiles à réaliser puisque ceux-ci n’émettent pas au-delà d’une dizaine de mètres. Il faut donc s’approcher très près, ce qui n’est pas toujours possible dans des parcs de grande surface. On peut aussi se demander pourquoi le génotype de ces loups n’est pas enregistré, cela permettrait de constater si certaines prédations ne sont pas du fait de loups « échappés » de parcs.

En 2016, suite à des « actes de malveillance », plusieurs loups se sont échappés du Parc du Gévaudan, sans qu’il soit possible d’en connaître le nombre avec précision. Ce qui veut dire que le responsable du parc ne savait pas combien de loups il détenait. Devant ce constat alarmant, il a été demandé aux préfets de département de faire procéder à un contrôle de tous les établissements détenant des loups en France. L’inspection a permis de contrôler 67 établissements détenant au total 987 loups et de constater que 23 établissements n’étaient pas conformes à la réglementation. Il faut aussi noter que, sur les 67 contrôles effectuées, 42 n’ont pas permis l’identification des loups par le transpondeur car leur approche était impossible compte tenu de la taille du parc. Cette forme d’identification ne sert donc à rien.

Beaucoup de ces parcs sont gérés par des personnes plus enthousiastes que compétentes et souvent partisans déclarés du ré-ensauvagement et de la réintroduction du loup. Entre l’incompétence et le militantisme, il ne faut pas s’étonner que de nombreux animaux « s’échappent ». La presse se fait souvent l’écho de ces « évasions »10. Quelques loups évadés sont repris ou abattus mais beaucoup courent toujours.

Le parc du Gévaudan de Gérard Ménatory est emblématique de cette confusion entre parc de présentation au public et réservoir à animaux de réintroduction. Depuis 1992, le parc est régulièrement accusé de lâchers clandestins et c’est justement chez lui qu’en 2016 « un certain nombre » de loups se sont échappés. Sa proximité avec la FBB n’est plus à démontrer. En 1996 le parc scientifique est inauguré par Brigitte Bardot qui avait déjà fait le don des loups mongols en 1991. Le parc annonce détenir 80 loups dans sa partie visiteurs et 20 dans la partie dite scientifique. C’est, à quelque chose près, le même chiffre depuis 30 ans. Or les biologistes s’accordent à dire qu’une population de loups a une croissance de 20% par an. Que deviennent les portées et les louveteaux nés en captivité dans ce parc ?

L’étrange attitude du ministère de l’écologie

Garder le secret sur l’arrivée des premiers loups

Lorsqu’en novembre 1992, les premiers loups sont observés dans le Mercantour, il sera demandé aux journalistes de ne pas publier l’information pendant six mois. Pierre Pfeffer, qui préside alors le conseil scientifique du parc du Mercantour, est lui aussi sommé de garder le secret : « Le ministère de l’environnement m’a tout de suite téléphoné. Ils m’ont dit : surtout n’en parlez à personne. Il ne faut pas que ça se sache. Le ministère de l’environnement n’a pas voulu ébruiter cette nouvelle, car le loup n’était pas encore inscrit sur la liste des espèces protégées ». Les éleveurs de la région n’ont pas apprécié cette méthode qui démontrait que le choix entre la viabilité du loup et celle de leurs exploitations avait été fait en leur défaveur par le ministère.

Ne pas évoquer les lâchers clandestins

Il semble que le ministère de l’environnement ait délibérément passé sous silence l’existence des lâchers clandestins dont il était parfaitement au courant, refusant même de les évoquer dans une publication de 1996 pourtant consacrée à ce sujet. Une enquête réalisée en 1990 par la direction de la nature et des paysages (DNP) recense 42 opérations « d’introductions, réintroductions et renforcement de populations » en France entre 1950 et 1989, concernant diverses espèces, dont des lâchers clandestins de loups.

Le rapport de l’Assemblée nationale note à ce sujet : « Peut-être faut il y voir un signe de l’anormale proximité entre la toute jeune administration de l’environnement et les milieux associatifs écologistes dont elle est en partie issue. »

Des fonctionnaires militants

Le rapport de l’Assemblée nationale souligne ainsi la porosité entre certains membres du ministère de l’écologie et les milieux favorables au retour (naturel ou non) des grands prédateurs. Yves Cochet, ministre de l’écologie de juillet 2001 à mai 2002, reconnaissait lui-même : « Il fut un temps, mais j’ai essayé d’y mettre bon ordre, où l’on avait tendance à dire « Le ministère de l’environnement, c’est le ministère des associations d’environnement… »

Le rapport met aussi en cause l’attitude de certains fonctionnaires des parcs nationaux : « Ces institutions semblent avoir été beaucoup influencées par les positions des associations de protection de l’environnement qui, comme nous l’avons vu, faisaient, déjà à cette époque, du loup un symbole de leur combat. »

Mme Sophie Béranger, de la direction de l’agriculture et de la forêt (DDAF) des Alpes-Maritimes déclarait lors de la commission d’enquête de l’Assemblée nationale « avec l’actuel directeur du parc de Mercantour, (elle) a des relations de confiance. Toutefois, certains de ses agents ont des liens très forts avec certaines associations, dont France nature environnement. »

Louis Olivier, alors directeur du parc national du Mercantour confirmait lui aussi : « J’ai la conviction, sans en avoir la preuve, que des agents du parc sont encore engagés dans des associations. Lorsque je suis arrivé, je leur ai demandé de choisir entre continuer à être des agents assermentés de l’Etat ou à assumer des responsabilités dans le monde associatif. »

Cette suspicion peut s’étendre aujourd’hui à certains fonctionnaires de l’OFB qui, depuis sa création, s’évertuent à minimiser le nombre de loups présents en France ainsi que les dégâts qu’ils causent. A titre d’exemple, Éric Hansen, le directeur de l’OFB PACA et Corse, déclarait en 2022 à Var matin11 que « le loup a une mauvaise image à tort ». Les éleveurs et les promeneurs attaqués (dont les parents de l’enfant de 6 ans agressé par un loup aux Pays-Bas il y a un mois) apprécieront cette déclaration surprenante.

Lâchers clandestins avérés, loups échappés des parcs, incohérences géographiques, partialité de l’administration, extrémisme des partisans du loup, intérêts cachés… tout ceci doit nous pousser à ne pas prendre le discours officiel pour argent comptant. Dans le prochain numéro de Chasses Internationales, un dossier complet de Renaud Dégrées du Loû est consacré au loup et à cette problématique. A lire absolument !


  1. « Des traces de pas d’un loup relevées dans la neige, près du lieu de la découverte du cadavre, donnent à penser qu’il y a bien plusieurs loups dans la région, et qu’il pourrait s’agir d’une réintroduction clandestine d’animaux sauvages. » Libération du 26 janvier 1995 ↩︎
  2. Les nouvelles cultures du sauvage ou la quête de l’objet manquant. État de la question ↩︎
  3. La réintroduction du loup en France ↩︎
  4. Rapport fait au nom de la commission d’enquête sur les conditions de la présence du loup en France et l’exercice du pastoralisme dans les zones de montagne. ↩︎
  5. Libération, 29 déc. 1992, article de Florence Aubenas ↩︎
  6. Omerta sur le loup ↩︎
  7. Jacques Baillon, Nos derniers loups, les loups autrefois en Orléanais, Association des
    Naturalistes Orléanais, 503 p., Orléans, 1991 ↩︎
  8. Audition de monsieur Pierre PFEFFER (biologiste, membre du comité scientifique du parc du Mercantour, directeur de recherche au CNRS et au Muséum d’histoire naturelle) le 11 décembre 2002 lors de la commission d’enquête de l’Assemblée nationale (page 31) ↩︎
  9. Arrêté du 19 mai 2000 soumettant à autorisation la détention de loups ↩︎
  10. Des loups s’échappent de leur parc : deux abattus, deux introuvables
    – Loups échappés d’un zoo dans le Tarn : le parc maintenu fermé après un rapport accablant.
    – Un des loups canadiens échappés du parc animalier « Alpha » capturé par l’Office français de la biodiversité
    ↩︎
  11. https://www.varmatin.com/animaux/selon-le-directeur-de-loffice-francais-de-la-biodiversite-ofb-paca-et-corse-le-loup-a-une-mauvaise-image-a-tort-745248 ↩︎

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2 commentaires sur « Retour naturel ? Les mensonges et manipulations des amis du loup. 2/3 »

  1. nous voyons bien que la mauvaise foi des escrologistes va mener à des conflits homme loup dans ce cas chaque faute doit être contestée devant les tribunaux et les associations doivent être traduites en justice . Sans compter que les subventions d état doivent être abrogées.

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    1. Les conflits sont déjà là. En effet, les éleveurs et bergers devraient attaquer les associations pro-loups après chaque attaque et l’état devrait supprimer la reconnaissance d’utilité publique de ces associations.

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