Plus de 15 000 personnes sont attendues le 11 février à Montpellier pour défendre la bouvine et plus généralement la ruralité et toutes ses composantes.
La révolte de la ruralité
Serait-ce l’attaque de trop ? L’appel signé par une soixantaine d’écologistes et d’animalistes pour « réformer » la bouvine a déclenché un vent de révolte dans le sud. Les signataires ne s’attendaient probablement pas à une telle levée de bouclier. Les jeunes de l’Union de Provence et deux maires, Laurent Jaoul et Jean-Luc Meissonnier sont à l’origine de ce mouvement de révolte.
« Il y a un mouvement politique, que je qualifie d’écologie punitive, composé d’élus animalistes et écologistes qui veulent remettre en cause des pans entiers de nos traditions et de notre manière de vivre. »
« Nous, maires, assumons que demain nos gamins aillent voir des taureaux dans les arènes, de mettre des sapins de Noël sur nos places, de faire passer le Tour de France par nos communes… Cette bataille que nous sommes en train de mener, c’est le monde rural qui est en train de se lever. » Laurent Jaoul
Notre identité est attaquée
Après la proposition de loi d’Aymeric Caron pour tenter de faire interdire la corrida en France, après les attaques contre la chasse, la pêche, certains dogmatiques, déconnectés des réalités du monde veulent s’attaquer à la bouvine. Officiellement, ils ne veulent pas interdire les courses camarguaises mais juste les « réformer ». Nous savons tous ce que cela veut dire. Ils sont conscients qu’une attaque frontale demandant l’interdiction de cette pratique serait vouée à l’échec, alors ils proposent des améliorations au nom de la « cause animale ».
Cette tactique est aussi utilisée contre la chasse. « Nous ne sommes pas pour une interdiction totale, nous voulons juste plus réguler ce loisir » disent-ils.
Réformer, réguler, ces euphémismes ne doivent pas nous abuser. Ils procèdent par étapes, petit à petit et espèrent que leurs propositions seront jugées raisonnables et minimes et que nous ne distinguerons pas la finalité de leurs actions.
Mais ne nous y trompons pas, leur seul et unique but est la mort de nos traditions, de nos modes de vie et de nos cultures. C’est pour cela qu’il ne faut rien lâcher, ne rien abandonner, ne faire aucun compromis. On ne négocie pas avec de gens qui veulent la mort de notre identité.
« Les arbres aux racines profondes sont ceux qui montent haut. »
Frédéric Mistral
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Il n’y a rien à négocier avec des gens qui sous des discours patelins n’ont qu’un objectif INTERDIRE et supprimer nos traditions. Pour la grosse majorité ils n’ont qu’une culture superficielle de la nature et des animaux puisée dans des reportages abêtissant et manipulé par des animalistes bien connus à qui hélas nos médias nationaux ouvrent le micro dans le seul but de faire de l’audimat .
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